Raphaël Imbert Quartet - Oraison - Jazz Magazine
Ce quartette est une aventure collective portée par un love supreme (cette allusion à un génie ayant existé n'est absolument pas fortuite), un amour débordant d'amour pour que l'expressivité la plus profonde, chantante et émouvante soit à l'honneur. Il y a dans "Oraison" assez de vie pour rendre la nôtre plus belle, le temps d'un disque, ce support un peu magique, tout de même, qui, quand on veut bien y réfléchir, concentre suffisamment de lumière pour nous faire oublier l'angoisse et les ténèbres. Au soprano comme à l'alto comme au ténor, et à la clarinette basse, Imbert est celui qui chante. Et nous laisse sans voix. Mais pas le souffle coupé.