Lucile Boulanger - Bach & Abel: Solo - Diapason
On pourrait louer la maîtrise de l’archet, la sonorité généreuse dans la plainte ( Adagio WKO 209 et Grave BWV 964/1003 bouleversants d’intensité) comme dans l’ivresse (l’énergie de l’ Allegro WKO 186 , le rebond du Vivace WKO 190 ), l’art du chant ( Allemande BWV 1012 ), la limpidité du discours, le tour de force qu’est de faire naître une absolue cohérence de ces pièces isolées : autant de qualités qui illuminent cette réalisation comme la flamme d’une bougie un tableau ténébriste. Une formidable présence se dégage d’un tel parcours ...